Spécialité Langue, littératures et cultures étrangères (LLCE) : anglais

Vue arrière d'un jeune homme en regardant les tamise

C'est quoi ?

Cet enseignement s’inscrit pleinement dans la continuité du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et doit préparer les élèves aux attentes de l’enseignement supérieur, en approfondissant les savoirs et les méthodes, en construisant des repères solides, en les initiant à l’autonomie, au travail de recherche et au développement du sens critique. Il s’affirme aussi en pleine cohérence avec les programmes d’enseignement qui le précèdent et l’enseignement commun : ceux du collège et de la classe de seconde, dont l'ambition culturelle est étroitement associée aux objectifs linguistiques. 

Contenu ?

Le monde anglophone a fait émerger, au cours de l’Histoire, des littératures et des cultures d’une grande diversité. L’enseignement de langues, littératures et cultures étrangères en anglais introduit les élèves à cette diversité, en approfondissant leurs connaissances sur les mondes britannique et américain ainsi que sur l’Irlande et les pays du Commonwealth. La littérature sera envisagée à travers ses différents genres (fiction, théâtre, poésie, autobiographie, essai), ses déclinaisons (le récit d’aventure, le roman ou le théâtre social, le roman d’apprentissage, le roman policier, le roman noir ou le roman de science-fiction, la poésie élégiaque, la comédie de mœurs, etc.), ses différents mouvements (le roman gothique, le romantisme anglais ou le transcendantalisme américain, etc.), ou courants (le modernisme, la littérature postcoloniale, etc.). L’enseignement de spécialité accordera également une large place aux autres arts (peinture, gravure, sculpture, photographie, cinéma et séries télévisées, roman graphique, chanson, etc.) ainsi qu’à l’histoire et à la civilisation, aux enjeux de société passés et présents (politique, économie, sociologie, culture, sciences et technologies), aux institutions et aux grandes figures politiques des pays considérés. Enfin, les documents et supports (textes littéraires, supports visuels, documents à dimension culturelle, historique ou civilisationnelle, articles de presse) gagneront à être mis en regard les uns avec les autres et à être replacés dans leur contexte, afin de donner aux élèves les repères indispensables à leur formation.

Comment ?

Cet enseignement cherche à augmenter l’exposition des élèves à la langue étudiée afin qu’ils parviennent progressivement à une maîtrise assurée de la langue et à une compréhension de la culture associée. Le travail de la langue et sur la langue, effectué en situation et sur un mode intégratif, est au cœur de cet enseignement. Il est envisagé dans son articulation avec l’étude des objets littéraires et culturels concernés. La langue écrite et orale est travaillée sous tous ses aspects (phonologie, lexique, grammaire) et dans toutes les activités langagières (réception, production et interaction), afin que les élèves soient entraînés à communiquer et puissent approfondir et nuancer leurs connaissances et leurs compétences. Une initiation ponctuelle à la traduction en cohérence avec les enseignements est par ailleurs à même d’éclairer l’approche contrastive des systèmes linguistiques. De manière générale, l’enseignement de spécialité se conçoit comme un espace de travail et de réflexion permettant aux élèves de mieux maîtriser la langue, de faciliter le passage aisé de l’oral à l’écrit et de l’écrit à l’oral, d’un registre à l’autre, d’une langue à une autre par un travail régulier et méthodique sur le repérage des marqueurs culturels, la prononciation et l’écriture. Il est un lieu d’approfondissement et d’élargissement des connaissances et des savoirs selon une perspective historique porteuse de sens et de nature à doter les élèves de repères forts et structurants inscrits dans la chronologie de l’histoire littéraire et culturelle. Comme tous les enseignements, cette spécialité contribue au développement des compétences orales à travers notamment la pratique de l’argumentation. Celle-ci conduit à préciser sa pensée et à expliciter son raisonnement de manière à convaincre. Elle permet à chacun de faire évoluer sa pensée, jusqu’à la remettre en cause si nécessaire, pour accéder progressivement à la vérité par la preuve

  • Développer le goût de lire
    L’enseignement de spécialité vise à favoriser le goût de lire en langue étrangère des œuvres dans leur intégralité de manière progressive et guidée et à proposer ainsi une entrée dans les imaginaires propres à chaque langue.
    La lecture recommandée d’œuvres intégrales s’accompagne de la lecture d’extraits significatifs d’autres œuvres permettant de découvrir des auteurs et des courants littéraires majeurs représentatifs de l’aire culturelle et linguistique étudiée. Des textes contemporains et faciles d’accès, qu’il s’agisse d’œuvres intégrales ou d’extraits, peuvent dans ce cadre être proposés à côté de textes classiques. Tous les genres littéraires trouvent leur place dans ce nouvel enseignement de spécialité : théâtre, poésie ou prose dans les différentes formes qu’elle peut prendre (roman, nouvelle, conte, journal, autobiographie, etc.
     
  • Approche actionnelle et démarche de projet 
    L’enseignement de spécialité s’inscrit, comme l’enseignement commun de langues vivantes, dans une approche actionnelle et les professeurs veillent à installer les élèves dans une démarche de projet pour les rendre autonomes dans l’usage de la langue. Ainsi, la constitution par les élèves d’un dossier, dans lequel ils présentent des documents vus en classe et choisis par eux-mêmes en lien avec les thématiques du programme, fait-elle partie de la démarche globale qui vise à encourager leur esprit d’initiative. Ce dossier personnel rend compte du patrimoine linguistique, littéraire et culturel que l’enseignement de spécialité leur a offert.
     
  • Varier les supports
    On veille à familiariser les élèves non seulement avec des œuvres et des auteurs littéraires, mais aussi avec toute autre forme d’expression artistique et intellectuelle comme des articles de presse, des œuvres cinématographiques, picturales ou musicales, des extraits de littérature scientifique, etc.
     
  • Les outils numériques 
    Le recours aux outils numériques est incontournable car il multiplie les moments d’exposition à la langue et à sa pratique tant dans l'établissement qu'en dehors de celui-ci. Il permet de renforcer les compétences des élèves en réception et en production et de les sensibiliser à l’importance d’un regard critique sur les informations en ligne.
     
  • Activités langagières
    Les élèves qui font le choix de suivre l’enseignement de langues, littératures et cultures étrangères commencent dès la classe de première à circuler en autonomie à travers tous types de supports et doivent atteindre à la fin de l’année de terminale une bonne maîtrise de la langue, à la fois orale et écrite. Le volume horaire dédié à l’enseignement de spécialité offre la possibilité d’un travail linguistique approfondi, organisé autour de l’ensemble des activités langagières et selon une démarche progressive en cours d’année et en cours de cycle. La finalité de l’apprentissage des langues vivantes dans le cadre de l’enseignement de spécialité est de viser les niveaux de compétence suivants :
    • le niveau attendu en fin de première est B2;
    • en fin de terminale, le niveau C1 est visé, notamment dans les activités de réception selon le parcours linguistique de l’élève.
       
  • Réception 
    L’enseignement de spécialité cherche toutes les occasions d’exposer les élèves à la langue écrite et orale à travers tous types de médias. Ils sont exercés à comprendre des énoncés simples et de plus en plus élaborés, dans une langue authentique aux accents variés. Tout au long des deux années d’enseignement de spécialité, les élèves sont progressivement entraînés à :
    • lire des textes de plus en plus longs, issus de la littérature, de la critique ou de la presse et abordant une large gamme de thèmes;lire des textes littéraires, classiques et contemporains, appartenant à différents genres.
    • comprendre l’information contenue dans des documents audio-visuels (émissions de télévision ou radiodiffusées, films) dans une langue non standardisée.
    • comprendre le sens explicite et implicite des documents.
  • Production 
    La production écrite des élèves prend des formes variées, écriture créative ou argumentative, qui correspondent à des objectifs distincts. En cours d’apprentissage, elle permet aux élèves de s’approprier et de consolider les contenus culturels, d’approfondir et d’enrichir les contenus linguistiques (lexique, grammaire, syntaxe).
    L’écriture créative peut s’appuyer sur des pratiques de la vie courante (lettres, blogues, etc.) ou s’inscrire dans des formes plus littéraires : dialogues, suites de textes, courts récits. Cette activité peut donner lieu à des exercices de médiation : résumé, compte-rendu, synthèse, adaptation, traduction. L’écriture argumentative forme l’esprit critique et encourage la prise de position des élèves. Il peut s’agir, par exemple, d’un commentaire de document, d’une critique de film, d’un droit de réponse, d’un discours engagé, d’un essai, etc. Les exercices de production écrite doivent suivre une progression permettant aux élèves de fournir des textes de plus en plus longs, complexes et structurés. À terme, on attend d’eux qu’ils soient capables de rédiger des textes détaillés, construits, prenant en compte le contexte et le destinataire. Pour toutes ces activités, les élèves trouvent un appui dans l’usage méthodique des ouvrages de référence tels que dictionnaires et grammaires. L’horaire renforcé de l’enseignement de spécialité offre aux élèves davantage de possibilités de travailler l’expression orale en continu, à travers des prises de parole spontanées ou préparées devant l’ensemble de la classe ou en petits groupes. On favorise l’entraînement à la prise de parole publique sous forme d’exposés. Les élèves peuvent être entraînés à des présentations orales à partir de simples notes. De même, diverses formes de mise en œuvre peuvent être explorées : la mémorisation d’un texte et son interprétation musicale ou théâtrale, la réalisation d’une interview ou l’animation d’une table ronde, la transposition dans un contexte et un lieu autres d’un personnage fictionnel ou mythique de l’aire linguistique qui le concerne. En cours d’année et de cycle, ils peuvent ainsi gagner en confiance et développer la fluidité, la précision et la richesse de l’expression orale sur le plan phonologique, lexical et syntaxique.
  • Interaction 
    Une attention particulière est donnée à l’interaction. Elle suppose une attitude fondée sur l’écoute, le dialogue et les échanges dans le cadre de la construction collective du sens à partir d’un support. Elle suppose encore des activités en groupes : recherche de documents, résolution de problèmes rencontrés au fil des activités qui se déroulent en classe ou dans le cadre d’un projet spécifique.
    En enseignement de spécialité, toutes les stratégies d’apprentissage en autonomie sont recherchées, notamment le travail par projet au sein d’un groupe d’élèves. L’interaction doit être perçue comme la condition de cette autonomie.
  • À l’articulation des activités langagières, la médiation
    La médiation introduite dans le CECRL consiste à expliciter un discours lu et entendu à quelqu’un qui ne peut le comprendre. En termes scolaires, elle se traduit en une série d’exercices qui vont de la paraphrase à la traduction. À l’oral comme à l’écrit, l’élève médiateur :
    • prend des notes, paraphrase ou synthétise un propos ou un dossier documentaire pour autrui, par exemple à l’intention de ses camarades en classe;
    • identifie les repères culturels inaccessibles à autrui et les lui rend compréhensibles;
    • traduit un texte écrit, interprète un texte oral ou double une scène de film pour autrui;
    • anime un travail collectif, facilite la coopération, contribue à des échanges interculturels, etc.

          La médiation place l’élève en situation de valoriser l’ensemble de ses connaissances et compétences.

  • Les compétences linguistiques
    À l’instar de l’enseignement commun de langues vivantes, les compétences linguistiques sont enseignées en contexte d’utilisation, à l’occasion de l’étude de documents authentiques de toute nature, écrits et oraux, par l’écoute d’enregistrements, le visionnement de documents iconographiques et audio-visuels et la lecture de textes. En enseignement de spécialité, le développement des capacités de compréhension et d’expression passe aussi par une attitude plus réfléchie, dans une approche comparative entre la langue concernée, le français et les autres langues vivantes étudiées. À ce stade, une familiarité croissante avec des contenus de plus en plus longs et complexes permet aux élèves de s’initier à une approche plus raisonnée, toujours en situation, notamment à travers l’exercice de la traduction. Cette augmentation de la maîtrise linguistique doit leur faciliter le passage vers les méthodes propres à l’enseignement supérieur en leur donnant accès à des discours oraux et écrits plus complexes. De même, les exercices auxquels ils sont entraînés (contraction de textes, synthèses, analyses textuelles, iconographiques et filmiques) étendent leurs besoins langagiers. En langue de spécialité, la compétence linguistique constitue un des axes privilégiés du cours. Elle concerne les aspects phonologiques de la langue ainsi que la maîtrise de l’orthographe, du lexique et de la grammaire.
  • Aspects phonologiques et graphie
    Dès la classe de première, une attention particulière est apportée à la phonologie par une sensibilisation accrue aux phonèmes spécifiques de la langue étudiée ainsi qu’à leurs variations, que les élèves s’efforcent de reproduire avec la plus grande précision. La précision de la prononciation et le respect des règles de la phonologie conditionnent la réussite de l’apprentissage d’une langue étrangère tant dans le domaine de la compréhension que dans celui de l’expression orale. Les élèves doivent être entraînés à entendre rythmes, sonorités, accentuation, intonation pour les restituer dans une lecture à haute voix, une prise de parole préparée ou spontanée.

    On attire l’attention des élèves sur les particularités orthographiques et on leur fait prendre conscience du rapport propre à chaque langue entre orthographe et réalisation phonologique.

  • Le lexique
    C’est à partir du programme littéraire et culturel que se diversifient et s’enrichissent les champs sémantiques. Le lexique ne donne pas lieu à un apprentissage hors-contexte mais prend sens par rapport aux énoncés et aux documents travaillés en classe. Les supports utilisés élargissent et affinent le lexique rencontré par les élèves. Pour aider les élèves à s’approprier le lexique, on a recours à la mémorisation et à divers procédés qui ont fait leurs preuves : répétition, paraphrase, explicitation, médiation, etc., autant d’activités qui produisent à la fois des automatismes et du sens, à partir d’énoncés de plus en plus complexes et nuancés. Par ailleurs, le renforcement des compétences à l’oral comme à l’écrit ne saurait aller sans l’appropriation progressive d’un vocabulaire méthodologique de base. Ainsi l’apprentissage du vocabulaire du commentaire de texte littéraire ou non-fictionnel, du commentaire d’analyse d’images et de films, trouve-t-il naturellement sa place au sein du nouvel enseignement de spécialité.
  • La grammaire
    Comme le lexique, la grammaire est abordée à l’occasion des documents rencontrés en classe dans le cadre des activités de réception et de production. Les élèves peuvent prendre appui sur le programme de grammaire de l’enseignement commun, sur les révisions et les récapitulations régulières organisées en cours et sur le réemploi méthodique des formes rencontrées dans le cadre de l’enseignement de spécialité. La grammaire est un outil pour écouter, lire, dire et écrire. À la faveur de leur apparition dans les activités de classe, sont mis en lumière les principaux procédés morphosyntaxiques qui permettent à chacun d’affiner sa compréhension des textes et des discours. Il s’agit, à partir de l’étude des supports, de guider les observations pour mettre en lumière, dans une situation d’énoncé, telle ou telle structure grammaticale : les professeurs entraînent les élèves à repérer les rapprochements avec le français dont les points communs et les différences avec la langue étudiée éclairent de façon pertinente les logiques respectives des deux langues. Ils entraînent les élèves à dégager et formuler une règle à partir d’exemples. Car, si la grammaire n’a de sens que par et pour la communication, elle est aussi objet d’étude.

Thématiques de la classe de première

Le programme culturel de la classe de première s’organise autour de deux thématiques (« Imaginaires » et « Rencontres »), déclinées en axes d’étude. Elles permettent aux élèves d’explorer la diversité des littératures et des cultures du monde anglophone en croisant les regards et les œuvres. L’étude des deux thématiques est obligatoire mais les axes d’étude ne sont proposés qu’à titre indicatif et ne sont en rien limitatifs.  Deux œuvres littéraires intégrales (court roman, nouvelles ou pièce de théâtre), à raison d’une œuvre par thématique, auxquelles pourra être ajoutée une œuvre filmique, devront être lues et étudiées pendant l’année et obligatoirement choisies par les professeurs dans un programme limitatif, défini par note de service, renouvelé intégralement ou partiellement tous les deux ans.

  •  Thématique « Imaginaires »
    • Axe d’étude 1 : L’imagination créatrice et visionnaire
    • Axe d’étude 2 : Imaginaires effrayants
    • Axe d’étude 3 : Utopies et dystopies
  • Thématique « Rencontres »
    • Axe d’étude 1 : L’amour et l’amitié
    • Axe d’étude 2 : Relation entre l’individu et le groupe
    • Axe d’étude 3 : La confrontation à la différence

Thématiques de la classe terminale 

Le programme culturel de la classe terminale s’organise autour de trois thématiques (« Arts et débats d’idées », « Expression et création de soi » et « Voyages, territoires, frontières »), déclinées en axes d’étude. Les thématiques retenues permettent aux élèves d’explorer la diversité des littératures et des cultures du monde anglophone en croisant les regards et les œuvres. L’étude des trois thématiques est obligatoire. Les axes d’étude sont proposés pour guider l’étude des thématiques. Trois œuvres intégrales, dont deux œuvres littéraires (roman, nouvelles, pièce de théâtre ou recueil de poésie) et une œuvre filmique, à raison d’une œuvre par thématique, doivent être étudiées pendant l’année et obligatoirement choisies par les professeurs dans un programme limitatif, défini par note de service, renouvelé intégralement ou partiellement tous les deux ans.

  • Thématique « Arts et débats d’idées »
    • Axe d’étude 1 : Art et contestation
    • Axe d’étude 2 : L’art qui fait débat
    • Axe d’étude 3 : L’art du débat
  • Thématique : « Expression et création de soi »
    • Axe d’étude 1 : L’expression des émotions
    • Axe d’étude 2 : Mise en scène de soi
    • Axe d’étude 3 : Initiation, apprentissage
  • Thématique : « Voyages, territoires, frontières »
    • Axe d’étude 1 : Exploration et aventure
    • Axe d’étude 2 : Ancrage et héritage
    • Axe d’étude 3 : Migration et exil

Pour qui ?

Pour des élèves qui ont un niveau correct dans la langue. Pour des élèves intéressés par l’anglais et la culture anglo-saxonne. Pour des élèves curieux et créatifs. Pour des élèves actifs à l’oral, qui aiment communiquer, débattre, échanger et partager leurs points de vue.
Dans quel objectif professionnel ? 
Avec cette spécialité, vous pourrez ensuite vous orienter vers des filières universitaires qui s’articulent autour de l’étude des langues, telles que LEA (langues étrangères appliquées) ou LLCE (langue, littérature et culture étrangère), et plus généralement toutes les études qui exigent un bon niveau d’anglais et une culture solide du monde anglophone : une CPGE littéraire, des études en sciences politiques, ou journalisme, ou encore des études d’histoire. 
Vous serez également bien préparé à une mobilité internationale.