Petites miettes spirituelles

Chaque dimanche, le Frère Henri Catteau, ancien économe de l'Institution Sainte-Marie et Frère mariste, se fait le relais du Frère Albert André pour nous diffuser de beaux textes à méditer qu'il appelle : "Petites miettes spirituelles". Le Frère Henri est maintenant basé à Saint-Chamond, près de Saint-Etienne et le Frère Albert est un Frère de la communauté Mariste Belge.
C’est ainsi que ces petites miettes partent de la Belgique et passent par le Sud de la France avant d’arriver dans le Nord.

À lire et à méditer sans modération !!

Dimanche 3 mai 2021

« Semer la vie et la joie autour de soi ! » Quel programme pour cette semaine en mettant notre avenir dans les mains de notre Bonne Mère, Marie, Mère de Dieu !
Frère Henri CATTEAU
En ce dimanche matin, nous voulons nous mettre sous la protection de Marie que nous fêterons tout au long de ce mois de mai. 
Frère Albert ANDRÉ

On raconte que Léonard de Vinci eut beaucoup de peine avant d'achever son œuvre célèbre « La dernière cène ». Il ne pouvait trouver un homme dont le profil eût quelque chose de divin.
Finalement, un jour, pendant qu'il assistait à la messe, son regard fut attiré par un jeune chantre à la physionomie pure et simple. Son "Jésus" était trouvé. Il lui demanda son nom. Il s’appelait " Pierre Sandinelli ".

Mais le tableau ne fut achevé que 10 ans plus tard parce que le peintre ne parvenait pas à trouver cette fois une figure d’homme dépravé qui pût lui servir pour représenter Judas.
Enfin, un matin, il rencontra au coin de la place un ivrogne qui demandait l’aumône. Ce visage défiguré par l'alcool et les vices le frappa. Son " Judas " était trouvé. Il s'approcha de cet inconnu et lui demanda son nom. Celui-ci, d'ure voix rauque et hésitante lui répondit : « Pierre Bandinelli ». Léonard de Vinci, entendant ce nom resta stupéfait. Celui qui allait lui fournir la figure de Judas était le même que celui qui, 10 ans plus tôt, lui avait servi à représenter Jésus.

Dans notre vie également, ‘ombres et lumières’ se succèdent parfois à des cadences soutenues. Les ombres peuvent provenir des événements extérieurs qui nous bousculent, nous remettent en question, parfois elles émanent de nos manques de bienveillance, de nos lenteurs à aimer, de nos replis frileux.
Allons-nous déprimer ou nous décourager pour autant ?
Henry Ford nous propose cette belle image : « Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent face au vent. »
Friedrich Nietsche, quant à lui, écrivait un jour : « Il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse. »
Et le franciscain Eloi Leclerc d’ajouter : « Notre néant, s’il est accepté, devient l’espace libre où Dieu peut encore créer. »
Malgré nos pesanteurs, allons-nous néanmoins semer la vie et la joie autour de nous durant cette semaine ?

Dimanche 18 avril 2021

« Que la joie du Christ Ressuscité nous habite en profondeur ».

Il existe un palmier – le tallipot – qui vit 70 ans et qui ne fleurit qu’une fois dans sa vie !
Il met, en effet, entre 60 et 70 ans pour fleurir en un énorme plumeau. La floraison dure entre deux et trois mois. Quand les fleurs fanent, elles tombent tout doucement comme une fine
neige. Les fruits, eux, mettent environ un an avant de parvenir à maturité et sont gros comme des balles de golf. Ces palmiers peuvent atteindre 25 à 30 mètres de hauteur. Ils meurent après la floraison.
Cette espèce de palmier se trouve principalement en Inde, au Sri Lanka et en Asie tropicale. Les « bébés tallipots » grandissent doucement et attendent leur heure.

Sachant cela, on ne devrait plus jamais se décourager, mais plutôt cultiver la patience, tenir dans l’espérance et nous réjouir chaque jour pour les merveilles qui s’offrent à nos yeux.
N’est-il pas vrai que ce sont les averses – pas trop ! – qui font les plus beaux jardins ?

Dimanche 11 avril 2021

En ce dimanche de la Miséricorde, prenons soin les uns des autres, même si parfois c’est difficile,  et restons unis par la prière. Frère Henri Catteau.
Comment allons-nous vivre en ressuscités au cours de cette semaine et enchanter, avec notre musique intérieure, celles et ceux que nous rencontrerons ?
Bonne semaine….
Frère Albert André

C’est le Père Pierre Trevet, curé dans le Puy-en-Velay, qui a raconté cette anecdote.
Il paraît qu’un jour, Saint Pierre, pour rompre la somnolence des Bienheureux au paradis, avait eu l’idée d’organiser un concours : le concours du 1er missionnaire. Alors les anges, pendant plusieurs jours, avaient disposé les nuages en forme d’amphithéâtre. Ils avaient aussi installé une très bonne sono et chacun pourrait ainsi faire campagne pour tel ou tel candidat. Certains disaient : « le 1er missionnaire c’est saint Paul. Il n’a pas hésité de partir jusqu’à Rome, il a fait de nombreux voyages apostoliques et nous lui devons de nombreux écrits du Nouveau Testament. » Mais il y en a qui n’hésitaient pas à dire : « Faisons du neuf. C’est plutôt Saint François Xavier qui est allé jusqu’au Japon à une époque où ce n’était pas facile. » Mais d’autres disaient : « Non, c’est Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle est la Sainte patronne des Missions. Sans quitter son couvent, elle a évangélisé et elle continue à le faire depuis le ciel. » La campagne battait son plein. Et est arrivé le jour où le jury devait faire son choix. Après délibération, celui-ci annonça que le 1er missionnaire était une missionnaire : sainte Marie-Madeleine. Elle est alors sortie de son rang, tout en haut de l’amphithéâtre, et elle est descendue sous les applaudissements. 
Elle n’a pas fui la mort, le vide de la perte. Elle n’a pas comblé la place vacante par des distractions comme nous le ferions instinctivement. Elle a compris que le creuset de l’absence prépare l’émergence d’une vie nouvelle. La 1ère missionnaire, c’est elle en effet qui la première a rencontré Jésus ressuscité et après cela s’en allée tout de suite l’annoncer aux Apôtres. En ce sens elle est « l’Apôtre des Apôtres. » (cf. Emmanuelle Billoteau, Prions en Eglise, n°412) Celles et ceux qui, comme Marie-Madeleine, ont fait l’expérience de leur rencontre avec le Vivant et qui ont croisé son regard de tendresse et de miséricorde, sont certainement les plus à même à être des témoins. « C’est ici et maintenant que nous avons à vivre en ressuscités. Ce n’est pas l’événement qui fait la vie mais la manière avec laquelle nous vivons l’événement, comme une clef que nous mettons au début de la partition pour que notre vie soit une musique. » (Philippe Cochinaux, o.p.)

Dimanche 4 avril 2021 : Pâques

Laissez éclater la Vie !
Très joyeuses fêtes de Pâques et en union de prières ! 
   Frère Henri Catteau.

En ce dimanche printanier, ensoleillé mais très frais, au cours duquel nous fêtons Celui qui est la Vie, voici ces quelques mots partagés,    Frère Albert André.

Dimanche 21 mars 2021

Le printemps est entré dans nos maisons, nous commençons à en sentir les odeurs et nous nous laissons toucher par la vie qui émerge de toute part. Comment ne pas penser à cette hymne à la Création du Livre de Daniel (chap. 3) chanté un peu partout dans le monde le dimanche matin : « ….Montagnes et collines, bénissez le Seigneur… Sources et fontaines, bénissez le Seigneur… Vous tous, les oiseaux dans le ciel, bénissez le Seigneur. A lui, haute gloire, louange éternelle ! ».
A ce propos un, lecteur des petites miettes dominicales m’a envoyé un message dimanche dernier, message que je suis heureux de vous partager ce matin : 

Frère Albert ANDRÉ

Petites miettes spirituelles pour petit ami ailé.
En cette fin d’hiver ou giboulées de neige fondue alternent avec les rayons prometteurs du soleil je te fais partager l’attachement d’un humain envers un petit être fragile.
C’était il y a dix jours maintenant. J’étais, comme à mon habitude en cette période de confinement, sagement au travail, dans la pièce me servant de bureau personnel et de salon. Quelques rayons de soleil frappaient
les carreaux, mais pas seulement…
En milieu de matinée un petit bruit, aggloméré de petits coups secs se fait entendre. Qu’est-ce donc ? Je me lève et je tente de trouver l’origine de ce bruit, rien.
Je reprends mes activités lorsque, juste un peu plus tard, j’entends le même bruit. Je me retourne et je vois une petite mésange bleue frapper au carreau puis repartir aussitôt. Je me dis que cet oiseau doit apercevoir
le reflet dans les carreaux et qu’elle doit se battre contre un concurrent imaginaire. Cela va donc s’arrêter
bientôt….
Cela fait maintenant dix jours que ce petit oiseau reste en ma compagnie du matin au soir…
Il commence vers 7 :00 du matin en venant frapper aux fenêtres de l’étage puis, lorsque je suis descendu au rez-de-chaussée, vient tambouriner aux fenêtres du salon ou de la cuisine. J’ai l’impression qu’il me suit. Lorsque je vais
à l’étage, quelques minutes plus tard il tambourine à la fenêtre, lorsque je sors de cette pièce, souvent, il est sur l’autre fenêtre en face de la porte….
(photo ci-contre).
Qu’a-t-il dans sa petite tête ? Depuis, je lui ai placé un peu de graines de tournesol, je vais lui placer un nichoir et j’espère qu’un jour il viendra me montrer sa petite famille. Ce dimanche matin, a 7 :00, il était déjà
aux carreaux de l’étage.
Alors, chers amis, émerveillons-nous des êtres vivants qui foisonnent dans la nature. Pensons que, eux-aussi sont de merveilleuses créatures façonnées par quelque chose, ou quelqu’un, de bien plus grand que nos
petites personnes. Nous avons la capacité, sur un claquement de doigt, de détruire la vie, n’importe quelle vie, mais avons-nous la capacité de la recréer ?
Bonne semaine !

Dimanche 14 mars 2021

Je me risque ce matin à proposer ces petites histoires, sans doute connues par certains, mais qui peuvent néanmoins nous apporter un petit quelque chose….Puissions-nous grandir dans l’amour mutuel jour après jour ! Bon dimanche… Frère André.

Et que chacun écrive son nom sur un ballon. Ils ont jeté tous les ballons dans le couloir et le professeur les a mélangés d’un bout à l’autre. Ensuite le professeur leur a donné 5 minutes pour trouver le ballon avec leur
nom dessus. Les enfants allaient dans tous les sens, regardant frénétiquement, mais quand le temps a été écoulé, personne n’avait trouvé son propre ballon.
Puis le professeur leur a dit de prendre le ballon le plus proche d’eux et de le donner à la personne dont le nom est écrit dessus. En moins de 2 minutes chacun avait son propre ballon. À la fin, après que les élèves aient pu s’exprimer sur ce qu’ils apprenaient de cette expérience, le professeur a dit ceci: « Les ballons sont comme le bonheur. Personne ne le trouvera s’il cherche le sien seulement. Au lieu de cela, si tout le monde se soucie les uns des autres, chacun trouvera son propre bonheur plus aisément ».

Un anthropologue propose un jeu à des enfants africains : il cache des fruits dans un panier près d'un arbre et dit aux enfants : " Le premier qui trouvera le panier gagnera tous les fruits."
Il donne le coup d'envoi. Alors, tous les enfants se donnent la main et courent ensemble vers l'arbre ; puis ils s'assoient en rond pour déguster les fruits.

L'anthropologue est surpris. Il leur demande pourquoi ils ont couru tous
ensemble, alors qu'un seul, le plus rapide, aurait pu gagner tous les fruits. Les enfants lui répondent : ‘ Ubuntu ’ cela veut dire : « Comment l'un de nous pourrait-il être heureux si tous les autres sont tristes ! »

En trois syllabes, le mot « Ubuntu » recouvre en effet une idée forte : « C’est grâce à ce que nous sommes tous que je suis ce que je suis ».

Dimanche 7 mars 2021

Le temps est devenu une denrée rare : « Nous sommes, dit le Père Pierre Trevet, comme une bobine de fil.  Le temps circule toujours à la même allure mais comme le diamètre de la bobine diminue, la bobine  tourne de plus en plus vite. N’est-il pas vrai que plus on vieillit et moins on a du temps ? »  
« Seigneur, ajoute-t-il, donne-moi la patience, mais… vite, vite, vite ! » 

Que l’Esprit du Seigneur me donne la grâce  d’une ‘sainte lenteur’ afin que je prenne du temps pour Le rencontrer  dans une aide concrète ou dans le cœur à cœur de la prière ! Bonne semaine ! Frère André.

Les animaux avaient organisé une réunion dans une grande salle qui ressemblait à un tribunal. Il s’agissait d’instruire le procès de l’homme.
Tous les animaux étaient appelés à la barre.

La première qui arriva c’était la vache qui disait : « Non seulement, ils me prennent mon lait mais également mes petits veaux et aussi ma viande.»

Le cochon avec des larmes dans les yeux ajoutait : « Ils me prennent ma chair pour en faire des saucissons. »

La brebis disait : «Ils me prennent toute ma laine».

Et le chien d’ajouter : « Ils me prennent les truffes que je leur trouve. »

Le crocodile se lamentait : « Ils me chassent pour ma peau ».

La poule quant à elle se plaignait : « Ils me prennent mes œufs et même mes plumes pour leurs édredons ».

« Ils me prennent ma fourrure pour faire des manteaux d’hiver » disait l’ours.

Ce grand tribunal était représenté comme il se doit par le lion qui se faisait aider comme greffier par le renard avec le chien et l’ours comme gardien de la paix.

Même les petits animaux venaient se plaindre.
L’abeille par exemple se plaignait que les hommes lui prenaient son miel et le ver à soie qu’ils lui prenaient son fil.

On vit arriver l’escargot, à pas de sénateur, qui monta à la barre et dit à l’assemblée : « Moi, j’ai quelque chose que les hommes aimeraient me prendre mais ils n’y arrivent pas : j’ai tout mon temps ! »

Père Pierre Trevet, curé de Monistrol sur Loire - sur KTO

Dimanche 28 février 2021

En ce dimanche déjà bien ensoleillé, ces quelques mots partagés d’une manière un peu différente que de coutume… Frère André

Dimanche 21 février 2021

C’est avec joie, en ce dimanche annoncé comme printanier, que je te fais parvenir ces quelques mots. Frère Albert.
Très bon carême à chacun et chacune et restons unis dans la prière. Frère Henri

Il y avait une tribu qui vivait sur une colline. Il n’y avait pas d’unité entre ses membres. Pas un jour ne passait sans qu’éclate une dispute. De plus cette tribu était connue pour son alcoolisme et ses mœurs dépravées.
Un jour, une autre tribu vint s’établir tout près et les gens commencèrent à s’inquiéter.
Les anciens se réunirent et dirent : 

« Jusqu’à présent nous avons vécu comme nous l’entendions. Mais on ne peut plus continuer comme cela. Maintenant, nous avons des ennemis qui sont venus s’établir tout près de chez nous. Ils semblent plus forts que nous. Si nous ne nous unissons pas et ne travaillons pas durement, si notre économie et notre armée ne se développent pas et si nous ne nous reformons pas moralement, nous ne pourrons les vaincre. »

Les membres de la tribu étaient tous d’accord avec leurs anciens.
A partir de ce jour, toute dispute et toute décadence s’arrêta dans le village. Partout régnait l’harmonie et la compréhension. Chacun travaillait avec acharnement et progressait en santé et en force.

Un jour, à la réunion des anciens, quelqu’un proposa ceci :

« Maintenant nous avons progressé en santé et en force et l’unité règne parfaitement entre nous. C’est le moment d’attaquer nos ennemis et de les détruire ».

Mais le chef des anciens répliqua :

« Mes amis, avant que ces ennemis viennent s’établir non loin, nous nous battions toujours entre nous. Il n’y avait pas d’unité entre nous. Nous étions pauvres économiquement et moralement très faibles. Mais lorsqu’ils sont venus nous nous sommes unis comme une seule famille. Le changement s’est même fait sentir jusque dans notre vie privée. Si nous sommes devenus ainsi, c’est grâce à nos ennemis. Voulez-vous détruire la source de notre unité, de notre progrès et de notre force ? »

Le silence se fit parmi les anciens. Le chef ajouta :

« Si nous voulons rester unis, forts et en progrès, nous devons laisser nos ennemis en vie. Les tuer reviendrait à nous tuer. A moins de trouver un autre moyen qui nous garde unis, nous ne devons pas éliminer nos ennemis ».

Dimanche 14 février 2021 

En ce dimanche, à l’aube du Carême qui approche à grands pas, je partage avec joie ces quelques mots… Frère Albert. 
Je vous partage les « Petites Miettes » de notre Frère Albert et vous souhaite un très bonne semaine qui nous fera entrer en Carême, période de pénitence mais surtout de prières pour nous préparer à la grande fête de Pâques en avril prochain ! Restons donc unis par la prière. Frère Henri

Une pomme souffre d’être attachée à la branche d’un pommier, jalouse de l'écureuil qui, indépendant, saute de branche en branche et gambade sur le sentier.
Elle demande avec force supplication au Créateur, de la libérer de son esclavage. Et voici qu'un violent ouragan la détache de la branche.
Elle dévale le sentier en pente presqu'aussi vite que l'écureuil. Son ivresse est grande d'avoir enfin conquis l’indépendance. Butant contre une pierre, elle se stabilise.
Passe un petit garçon qui d'un coup de pied l'envoie promener ; elle aboutit au milieu des grandes herbes et la voici mobilisée.
L'ennui la reprend. Une limace la visite, se laisse séduire par son parfum et entreprend de la grignoter. C’est alors qu’elle supplie son Créateur de la rattacher à la branche !
Un maharaja naviguait au large lorsque survint une grosse tempête. Un des esclaves qui étaient à bord se mit à pleurer et à geindre de peur, car il ne s’était jamais trouvé sur un bateau auparavant. Il pleurait si fort et si longtemps que tout le monde sur le bateau commença à être ennuyé. Le principal conseiller du maharaja, qui était un homme sage, lui dit : 
« Laissez-moi m’occuper de cet homme, je pense que je peux le guérir. » 
Alors, il ordonna à quelques-uns des matelots de lancer l’homme à la mer. À l’instant où l’esclave se trouva dans la mer, il se mit à crier de peur et à se débattre follement. Quelques secondes après, le sage ordonna qu’on le ramenât à bord. 
De retour sur le bateau, l’esclave se tint dans un coin, dans un silence absolu. Au maharaja qui demandait à son conseiller la raison de cette attitude, celui-ci lui dit : 
« On ne se rend pas compte de son bonheur, tant que la situation n’empire pas. »